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Ne pouvant plus participer au débat sur la "tribalité" lancé par Kovalin Tchibinda, je viens ici apporter ma contribution afin que des erreurs conceptuelles soient évitées. La politique est comme un Janus à deux faces. Pile : le glaive de la division ou la mort sociale. Face : la paix. A manier avec discernement et beaucoup de précaution. Le débat sur ladite tribalité associe cette dernière au développement.
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Dans sa longue marche vers la démocratie, le Congo a fait avec regret l’expérience des conflits armés dont on s’interroge s’ils ne seraient pas l’une des causes du tribalisme ambiant qui prévaut au Congo actuellement ? Ayant pour point de départ l’ethnie, la tribu en tant que groupe social, qui se construit et se reconstruit dans les relations mutuelles, ces conflits se nourrissent des sentiments tel que le tribalisme, le régionalisme, le clanisme, le mépris de l’autre et surtout la manipulation érigée au rang d’idéologie politique.
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Le développement peut être compris comme une dynamique d’affranchissement de toute inertie et de tous liens existants ou présents pouvant s’opposer à quelque forme que ce soit de progrès. Le développement, processus aussi bien multiforme que multidimensionnel dont la finalité est le mieux-être de la communauté, nécessite une motivation, un dispositif moteur, une amorce et des conditions appropriées. Des conditions de temps, le moment, les opportunités, l’environnement sociopolitique. La volonté politique serait l’amorce qui rend tout possible. Des choses et leur contraire.
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Bien que je sois membre de la plateforme Rupture dont le directoire est basé à Paris, en France, je vais essayer de présenter ma contribution. Normalement, je ne voulais pas de ce débat parce que j’estimais pour ma part que l’on devrait attendre un petit moment d’une année, question de solliciter toutes les personnes en organisant un forum devant réunir tous les congolais du nord et du sud, de l’est à l’ouest.