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On ne parle d’opposition que dans une démocratie. Le régime de Brazzaville étant une dictature déguisée en « démocratie », ce mot opposition doit être banni de notre vocabulaire.
Ceux qui participent aux élections au Congo-Brazzaville en feignant de critiquer la dictature joue un rôle que leur a donné le pouvoir pour justifier auprès de la communauté internationale leur étiquette « démocratique »
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La question de la conscience nationale est au cœur de l'avenir du Congo-Brazzaville. Je suis convaincu que ce débat est essentiel si nous voulons un jour construire au Congo-Brazzaville, une véritable nation.
Mais que faire? Comment la construire cette conscience nationale?
La conscience nationale, c'est à dire le sentiment d'appartenir à une nation, accompagnée d'une valorisation de cette appartenance ne constitue pas un phénomène spontanée
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La constitution du 15 mars 1992 issue de la conférence nationale souveraine accordait : « Le droit et 'obligation de tout citoyen de résister par la désobéissance civile à défaut d'autre recours, à quiconque entreprendrait de renverser le régime constitutionnel, de prendre le pouvoir par un coup d'État ou de l'exercer de manière tyrannique. »
C’est Conformément à cette constitution qui m’en donne le droit que je combats le régime tyrannique de Brazzaville qui s’est installé au pouvoir par un coup d’Etat. A ceux qui me demandent de rentrer au pays pour participer à des élections, je dis que je ne peux participer à des élections dont la base juridique n’est pas la constitution du 15 mars 1992.
Aucunes souffrances ou tribulations ne me feront dévier de cette voie que je considère comme celle de la vérité et de la justice.
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Kovalin Tchibinda Kouangou
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